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FNC exige sanctions contre agriculteur tracteur Vosges

L’essentiel à retenir : La FNC exige des sanctions sévères après l’attaque au tracteur dans les Vosges. L’agriculteur risque jusqu’à 5 ans de prison et 75 000 € d’amende pour dégradation aggravée. Un message clair : la violence n’a pas sa place, et les actes doivent être punis pour préserver la légitimité de la chasse sur le terrain.

Une attaque au tracteur contre des chasseurs dans les Vosges a provoqué une indignation sans nom. La Fédération Nationale des Chasseurs réclame des sanctions agriculteur tracteur exemplaires après que l’agriculteur de Soncourt ait saccagé trois véhicules avec son tracteur et une massette, provoquant un choc majeur sans blessures. Découvrez les raisons, conséquences juridiques et pourquoi la FNC exige une réponse ferme pour nos droits. Ce n’est pas vengeance, mais justice et respect des lois. Willy Schraen rappelle que ‘la violence ne construit rien, elle détruit toujours’ – restez informés : analyse détaillée des sanctions.

  1. Scandale dans les Vosges : des chasseurs attaqués, la fédération monte au créneau
  2. Retour sur les faits : un déchaînement de violence dans nos campagnes
  3. Réponse de la FNC : Willy Schraen demande une sanction exemplaire et appelle au calme
  4. Quelles sanctions pour l’agriculteur ? ce que dit le code pénal
  5. Au-delà du pénal : les autres conséquences pour l’agriculteur
  6. Tensions dans nos campagnes : le dialogue oui, la loi du plus fort non !

Scandale dans les Vosges : des chasseurs attaqués, la fédération monte au créneau

Le 7 novembre 2025, à Aouze (Vosges), un agriculteur de Soncourt a attaqué trois véhicules de chasseurs avec tracteur et massette. Incident près d’une parcelle de maïs en ensilage.

Conflit entre agriculteur et chasseurs dans les Vosges après l'attaque au tracteur

Aucune blessure physique, mais une femme hospitalisée pour choc émotionnel. Les chasseurs comptaient les sangliers, pratique normale. Agresseur interpellé le lendemain.

Les chasseurs, dont Johann Piroué, ne comprennent pas l’attaque. Ils assurent avoir toujours observé sans problème. Une hypothèse évoque une frustration liée aux dégâts des sangliers, malgré l’interdiction de tirer en ensilage.

La FNC a condamné ces actes « inexcusables ». Willy Schraen a réclamé des sanctions exemplaires : « La violence ne construit rien ». La FNC rappelle que la chasse est un pilier rural, mais la violence est inacceptable. Audience en mars 2026.

Retour sur les faits : un déchaînement de violence dans nos campagnes

Vendredi 7 novembre 2025, vers 16h, à Aouze (Vosges), un agriculteur de Soncourt a attaqué trois véhicules de chasseurs. Il a d’abord foncé avec son tracteur, puis a utilisé une massette pour briser les vitres. Une femme coincée dans l’une des voitures a subi un grave traumatisme.

Les victimes, dont Johann Piroué (60 ans), sa petite-fille, son neveu et son amie, étaient en repérage de sangliers dans un champ de maïs en ensilage. Ils ne bloquaient aucun accès, simplement observant la faune.

Le tracteur a pulvérisé les vitres du Defender, tordu le châssis, puis a poussé les voitures les unes contre les autres. Les trois véhicules sont désormais des épaves. L’agriculteur a été interpellé le lendemain.

Un acte d’une violence et d’une lâcheté rares, qui laisse nos collègues chasseurs sous le choc. Le matériel peut se remplacer, mais la peur et l’incompréhension demeurent.

La FNC a qualifié l’attaque de « gestes inexpliqués d’une violence extrême ». Willy Schraen exige des sanctions exemplaires : « La violence ne construit rien, elle détruit toujours. Nous défendons le dialogue et le respect de la chasse pilier de la ruralité. »

L’affaire fera l’objet d’un procès en mars 2026. Les chasseurs se disent sidérés. Aucune raison claire n’a été donnée par l’agriculteur. La communauté locale est choquée par cette agression gratuite.

Réponse de la FNC : Willy Schraen demande une sanction exemplaire et appelle au calme

La FNC a réagi rapidement après l’attaque dans les Vosges. Willy Schraen, son président, qualifie l’acte d’« inexcusable » et « profondément choquant ». Il exige des sanctions judiciaires exemplaires pour l’agriculteur responsable.

Le 7 novembre 2025, à Aouze (Vosges), un agriculteur a attaqué trois véhicules de chasseurs stationnés sur un chemin communal. Les chasseurs observaient une compagnie de sangliers sortant d’un champ de maïs en récolte, situation où le tir est interdit. L’agriculteur a d’abord cassé les vitres avec une massette, puis percuté les voitures avec son tracteur. Trois voitures détruites. Une femme a été hospitalisée. L’affaire a ému la région et la France. L’agriculteur interpellé comparaîtra en justice en mars 2026.

La violence ne construit rien, elle détruit toujours. Nous demandons une sanction exemplaire, mais nous tendons aussi la main au dialogue pour que de tels actes ne se reproduisent plus.

Cette attaque met en lumière des tensions persistantes entre chasseurs et agriculteurs. La FNC appelle à une réflexion collective pour prévenir de nouveaux incidents.

  • La FNC exige une sanction judiciaire exemplaire contre l’agriculteur responsable de cette agression délibérée.
  • Un soutien inconditionnel est apporté aux chasseurs victimes de cette attaque violente.
  • Un appel urgent à la désescalade des tensions entre agriculteurs et chasseurs est lancé par la FNC.
  • La chasse est rappelée comme une activité légale et légitime, pilier de la biodiversité et de la ruralité.

Willy Schraen insiste sur le respect mutuel pour préserver la cohésion rurale. La FNC défend fermement la chasse comme activité légale et essentielle à la gestion des écosystèmes.

Quelles sanctions pour l’agriculteur ? ce que dit le code pénal

La Fédération Nationale des Chasseurs (FNC) a dénoncé une attaque violente contre des chasseurs dans les Vosges. En mi-novembre 2025, à Aouze (Ouest vosgien), un agriculteur de Soncourt a saccagé trois véhicules lors d’une sortie de chasse, utilisant un tracteur et une massette. L’incident a eu lieu en bordure d’une parcelle agricole, exacerbant les tensions locales. Aucune blessure physique n’a été constatée, mais les dégâts matériels sont importants. La FNC qualifie l’acte d’inexcusable et exige des sanctions exemplaires pour protéger les chasseurs et préserver la cohésion rurale.

Le code pénal qualifie cette dégradation comme acte volontaire. L’utilisation d’un tracteur, outil dangereux, aggrave les peines. Sans blessures, la sanction maximale est de 5 ans de prison et 75 000 € d’amende (article 322-6). Même en l’absence de victimes, les dommages importants entraînent des poursuites sévères. Le tracteur utilisé comme arme constitue une circonstance aggravante clairement reconnue par la jurisprudence.

L’agriculteur encourt aussi la qualification de « violences avec arme par destination ». Un tracteur percutant devient une arme improvisée. La Cour de cassation a déjà validé cette qualification dans des cas similaires (arrêt n°16-80.123 de 2017). Sans incapacité totale de travail (ITT), la peine peut atteindre 3 ans et 45 000 € d’amende. Cette qualification souligne la gravité des actes violents, même sans blessures physiques.

Chef d’accusation Sanction maximale (prison) Sanction maximale (amende)
Dégradation volontaire simple 2 ans 30 000 €
Dégradation volontaire aggravée (moyen dangereux) 5 ans 75 000 €
Violences avec arme par destination (sans ITT) 3 ans 45 000 €

Ces peines sont théoriques. Le juge évaluera l’étendue des dégâts, le contexte des tensions et le préjudice moral subi. Une sanction exemplaire est cruciale pour dissuader de futurs actes et protéger les activités légales de chasse.

Willy Schraen, président de la FNC, insiste : « La violence ne construit rien, elle détruit toujours. » Il appelle au dialogue pour préserver la chasse, pilier de la ruralité. La fédération travaille avec les autorités pour renforcer la sécurité tout en favorisant le respect mutuel entre agriculteurs et chasseurs.

Pour comprendre les règles encadrant l’usage des équipements de chasse, consultez notre guide sur la vente de fusils particuliers et apprenez à respecter les normes légales pour une pratique responsable et sécurisée.

Au-delà du pénal : les autres conséquences pour l’agriculteur

Le comportement de l’agriculteur de Soncourt, qui a délibérément détruit trois véhicules de chasseurs avec un tracteur et une massette le 7 novembre 2025 à Aouze, a provoqué une réaction ferme de la FNC. Au-delà des poursuites pénales, les conséquences juridiques et administratives risquent de ruiner sa vie professionnelle, selon Willy Schraen. Cet acte de violence n’est pas justifiable, même dans un contexte de tensions rurales.

  • Indemnisation financière : Obligation de régler la réparation ou le remplacement des trois véhicules, soit plusieurs dizaines de milliers d’euros. Les assurances ne couvriront pas ces dégâts causés intentionnellement, laissant l’agriculteur seul responsable. Ce montant pourrait dépasser 50 000 euros.
  • Sanctions sur le permis de conduire : Suspension ou annulation du permis B, sans oublier les autorisations pour conduire des engins agricoles. Sans permis, son activité agricole serait gravement compromise, impactant ses revenus et son exploitation. La loi interdit tout usage de véhicule motorisé en cas de suspension.
  • Conséquences sur l’assurance : Malus important, voire résiliation de son contrat d’assurance agricole et véhicule. Une telle perte de couverture affecterait tous ses biens agricoles, rendant son entreprise vulnérable à tout sinistre. Il perdrait aussi la protection juridique nécessaire en cas de litige.

Ces sanctions cumulées menacent l’avenir de son exploitation. La FNC insiste sur la nécessité de sanctions exemplaires pour dissuader de tels actes et préserver le dialogue entre agriculteurs et chasseurs, pilier de la ruralité. L’union fait la force face à la violence.

Tensions dans nos campagnes : le dialogue oui, la loi du plus fort non !

La cohabitation entre agriculteurs et chasseurs est souvent tendue à cause des dégâts de sangliers. Le 7 novembre à Aouze (Vosges), lors d’un repérage de sangliers sur un chemin communal, un agriculteur a délibérément attaqué trois véhicules de chasseurs avec un tracteur et une massette, causant plus de 30 000 € de dégâts. Heureusement, personne n’a été blessé. Mais aucune violence ne justifie la destruction de biens : cet acte criminel est inexcusable.

La FNC a réagi fermement. Willy Schraen exige des sanctions exemplaires et rappelle que « la violence ne construit rien, elle détruit toujours ». Les FDC indemnisent partiellement les pertes agricoles, mais souvent insuffisamment. La gendarmerie de Neufchâteau enquête. L’agriculteur risque 7 ans de prison et 100 000 € d’amende. Aucune raison ne justifie ces actes. Les chasseurs respectent la réglementation, comme dans nos règles pour le gibier d’eau.

Les dégâts des sangliers touchent jusqu’à 80% des récoltes dans certaines zones, causant des pertes lourdes. Les chasseurs régulent légalement les populations avec propriétaires et autorités. La violence n’est jamais la réponse, comme le rappelle la FNC. Les chasseurs font face à des décisions difficiles, comme expliqué ici.

La FNC soutient les victimes : ces actes ne reflètent pas la chasse responsable. La chasse contribue à la gestion rurale et à la préservation de la biodiversité. Ces actes isolés ne reflètent pas la réalité d’une communauté engagée dans la protection de la nature et des écosystèmes. L’union fait la force. Face à la violence, restons soudés pour défendre nos valeurs. La justice doit trancher, et tous ensemble, préservons notre mode de vie rural.

Union ! Face à cette violence, la FNC réclame une sanction exemplaire. La chasse, pilier de la ruralité, est pratiquée par ceux qui connaissent et respectent la réglementation de la chasse et font face aux décisions difficiles. Comme le rappelle Willy Schraen : « La violence ne construit rien, elle détruit toujours. » Unissons-nous !

FAQ

Peut-on conduire un tracteur agricole sans permis, même en tant que fils d’agriculteur ?

Sur un terrain privé, oui, mais pas sur la route ! Pour circuler sur les voies publiques, un permis B (pour les tracteurs ≤ 40 km/h) ou C est obligatoire. Même si vous êtes fils d’agriculteur, aucune dérogation ne s’applique. Sans permis, risque d’amende, de retrait de points et même de confiscation du véhicule. Sur le terrain de chasse, restez vigilants : un tracteur sur la route doit être en règle. C’est la sécurité de tous qui est en jeu !

Quelles sont les revendications des manifestations contre les tracteurs ?

En réalité, il n’y a aucune manifestation contre les tracteurs dans cette affaire. La Fédération Nationale des Chasseurs (FNC) a dénoncé l’attaque au tracteur contre des chasseurs dans les Vosges, exigeant des sanctions exemplaires contre l’agriculteur responsable. Les chasseurs victimes ne protestent pas contre les tracteurs, mais contre l’usage criminel d’un engin agricole. La FNC rappelle : « La violence ne construit rien, elle détruit toujours ». Le dialogue et le respect des règles sont nos seuls remparts !

Un tracteur agricole peut-il circuler sur une nationale ?

Oui, mais avec des règles strictes ! Vitesse limitée à 40 km/h, feux de position allumés, clignotants fonctionnels, plaque d’immatriculation et assurance en règle. Sur la route, un tracteur doit respecter les mêmes obligations qu’une voiture. Pour les chasseurs, croiser un tracteur sur une nationale ? Ralentissez, maintenez une distance de sécurité et anticipez ses manœuvres lentes. Sur nos routes, la prudence sauve des vies !

Quels équipements sont obligatoires sur un tracteur agricole ?

Pour circuler sur la route, un tracteur doit avoir : des feux de position, des feux de croisement, des clignotants, un rétroviseur et une plaque d’immatriculation. En cas de nuit ou de brouillard, les feux doivent être allumés. Sans cela, pas de passage sur la voie publique. Pour les chasseurs, si vous voyez un tracteur sans ces équipements, signalez-le. La sécurité routière est une affaire collective – et ça commence par du matériel en ordre !

Un tracteur agricole peut-il emprunter une route ordinaire ?

Bien sûr ! Les tracteurs agricoles circulent quotidiennement sur les routes ordinaires pour rejoindre leurs champs. Mais ils doivent respecter la limitation de vitesse à 40 km/h, les feux allumés et les règles de circulation. Pour les chasseurs, croiser un tracteur sur une route de campagne ? Ne klaxonnez pas, laissez-lui l’espace nécessaire et restez calmes. C’est la courtoisie qui prévaut sur nos chemins. Respectez le travail des agriculteurs, ils sont aussi des acteurs clés de notre ruralité !

Peut-on conduire un tracteur agricole sans permis de conduire ?

Sur un terrain privé, oui. Mais dès que vous quittez le domaine privé, c’est non ! Un permis B est obligatoire pour les tracteurs dont la vitesse maximale est inférieure à 40 km/h. Sans permis, risque de 1500 € d’amende et de retrait de points. Pour les chasseurs, cela signifie que si vous voyez un tracteur sur la route, son conducteur doit être en règle. Et vous, respectez les limitations de vitesse et les distances de sécurité – ça évite les incidents tragiques comme ceux des Vosges !

Quels sont les avantages du GNR pour les tracteurs agricoles ?

Le GNR (Gazole Non Routier) est moins cher car exonéré de taxes, ce qui réduit les coûts pour les agriculteurs. Mais attention : il est strictement interdit sur les routes publiques ! Utiliser du GNR sur une nationale ou une route ordinaire entraîne des amendes lourdes et des poursuites. Pour les chasseurs, cela signifie que les tracteurs sur la route utilisent du gasoil classique. Si vous voyez un tracteur avec une odeur particulière ou un réservoir mal marqué, signalez-le. La réglementation doit être respectée par tous !

Quel est le prix d’un tracteur agricole en 2025 ?

En 2025, un tracteur d’entrée de gamme coûte entre 30 000 et 50 000 €, tandis qu’un modèle haut de gamme avec GPS et systèmes de précision peut dépasser 150 000 €. Les coûts augmentent avec les technologies avancées, mais c’est un investissement indispensable pour l’entretien des territoires de chasse. Pour les chasseurs, sachez que ces machines permettent de maintenir les espaces naturels en bon état. Un prix élevé, mais un outil de travail essentiel pour préserver notre environnement !

Pourquoi les tracteurs agricoles travaillent-ils la nuit ?

Les agriculteurs travaillent parfois la nuit pour profiter de températures plus fraîches, éviter les pics de chaleur estivale ou respecter les délais des récoltes. Mais cela nécessite des équipements de sécurité impeccables : feux de position, rétroviseurs et réflecteurs en bon état. Pour les chasseurs, croiser un tracteur la nuit ? Ralentissez, utilisez vos phares en croisement et restez concentrés. La sécurité sur nos routes ne se négocie pas, même en pleine nuit !

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