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Puy-de-Dôme : Offensive pour retirer le renard des ESOD !

Pour aller à l’essentiel : Le renard, prédateur avéré de poulaillers et de petit gibier, doit rester en ESOD pour une régulation indispensable. Son retrait, porté par 44 associations dans le Puy-de-Dôme, menacerait équilibre écologique et activités agricoles. L’échéance de 2026 fixe une bataille décisive pour la gestion de la faune sauvage.

Le renard va-t-il être retiré de la liste des ESOD dans le Puy-de-Dôme ? Une offensive qui met la chasse en péril ! Alors que le Collectif Renard 63 multiplie les démarches pour faire basculer la régulation du renard, les chasseurs et agriculteurs doivent se mobiliser pour défendre leur quotidien. En jeu : la survie des outils de gestion indispensables face aux dégâts sur le petit gibier, les élevages et la santé publique. Découvrez comment cette manœuvre, nourrie par des contestations de « fiches dégâts », menace l’équilibre fragile entre faune et activité humaine. Le préfet du département tranchera en fin d’année… l’heure de l’action sonne !

  1. Nouvelle offensive dans le Puy-de-Dôme : le renard sur la sellette !
  2. ESOD, qu’est-ce que ça veut dire et pourquoi c’est crucial ?
  3. L’argumentaire des pro-renards : entre angélisme et méconnaissance du terrain
  4. Pourquoi le maintien du renard en ESOD est une nécessité sur le terrain
  5. Des « fiches dégâts » contestées : une stratégie pour nier la réalité ?
  6. L’échéance de 2026 : comment les chasseurs peuvent et doivent se mobiliser

Nouvelle offensive dans le Puy-de-Dôme : le renard sur la sellette !

Renard dans un champ au Puy-de-Dôme

Le Collectif Renard 63, soutenu par 44 associations, mène une campagne pour retirer le renard roux de la liste des ESOD (Espèces Susceptibles d’Occasionner des Dégâts) dans le Puy-de-Dôme. Ce statut, en place depuis août 2023, autorise sa destruction sans limite.

Pour le collectif, le renard est un allié des agriculteurs : il élimine 6 000 à 8 000 campagnols annuels, nuisibles aux cultures, et nettoie les charognes. Ce n’est pas la 1ère fois que cette demande est formulée, mais les arguments se veulent plus ciblés.

La révision de la liste ESOD interviendra en 2026. Nous, chasseurs et ruraux, devons rester mobilisés : un retrait pourrait déséquilibrer la gestion de la faune. Protection des élevages, risques sanitaires (rage, échinococcose) et préservation de la biodiversité sont en jeu. Le débat s’enflamme, et le Puy-de-Dôme pourrait fixer une nouvelle donne nationale.

ESOD, qu’est-ce que ça veut dire et pourquoi c’est crucial ?

Renard roux dans son environnement naturel

Le statut ESOD : un outil de régulation indispensable

ESOD signifie « Espèce Susceptible d’Occasionner des Dégâts ». Ce terme a remplacé l’appellation « nuisible » en 2016 pour des raisons juridiques. Il ne s’agit pas d’un jugement moral sur l’animal, mais d’une classification basée sur des dégâts avérés. Le renard figure sur cette liste dans 88 départements français.

Le statut ESOD permet une régulation sans limite saisonnière via le tir, le piégeage ou le déterrage. Contrairement aux espèces chassables (comme le lièvre ou le pigeon), le renard peut être détruit toute l’année. Une personne titulaire du permis de chasser peut intervenir sur son terrain ou avec l’autorisation d’un propriétaire.

Sans régulation, le chaos ?

Le Collectif Renard 63 milite pour son retrait des ESOD. Mais sans cette réglementation, les dégâts sur les élevages de volailles pourraient exploser. Selon les chasseurs, un seul renard peut tuer 6 à 8 poules en une nuit, causant des pertes économiques importantes pour les éleveurs.

Ce prédateur menace aussi le petit gibier (faisans, perdreaux), déjà impacté par les activités humaines. Les fédérations de chasseurs soulignent que la régulation du renard préserve les populations de gibier pour la chasse. Pourtant, d’autres espèces comme les corvidés nécessitent également des mesures similaires.

Le débat oppose deux visions : les défenseurs d’une écologie pragmatique et les militants soucieux de la biodiversité. Alors que le renard consomme 6 000 à 8 000 rongeurs annuels, utiles pour les agriculteurs, sa pression sur le petit gibier reste un point de friction. La décision finale sur son statut interviendra fin 2025, après analyse des « fiches dégâts » contestées par les animalistes.

Renard roux dans son environnement naturel

L’argumentaire des pro-renards : entre angélisme et méconnaissance du terrain

Le renard, un « auxiliaire » de l’agriculture ?

Le Collectif Renard 63 défend un angle écologique séduisant : le renard roux dévorerait entre 6 000 et 8 000 campagnols par an. Ces rongeurs ravagent les récoltes et les prairies, justifiant selon eux ce « service » rendu aux agriculteurs. Une vision partiale qui oublie que ce régime varie selon les saisons et les opportunités alimentaires.

Les chiffres parlent pourtant d’eux-mêmes. En Aveyron, les dégâts causés par les renards sur les élevages avicoles ont atteint 26 000 € en 7 mois en 2024 – un record inédit. Un constat qui contredit leur idée d’un renard « allié ». S’ils consomment des campagnols, leur régime inclut aussi oiseaux, fruits et même déchets, avec une prédation soutenue sur les poules, comme le souligne la Fédération des Chasseurs.

Selon Emmanuel Vidal, figure du mouvement,

Selon eux, les renards ne cherchent pas à nuire mais sont avant tout occupés à survivre. Une vision bien romantique qui oublie les carnages dans les poulaillers et sur le petit gibier.

Comment ignorer les dégâts réels subis par les éleveurs ?

Leur plan d’action pour « sauver » le renard

Ces militants agissent avec méthode. Leur stratégie vise à influencer élus et opinion publique en utilisant des arguments scientifiques et émotionnels. Une approche bien huilée qui inquiète les professionnels du terrain.

  • Organisation de campagnes de sensibilisation pour redorer l’image du renard
  • Contestation systématique des « fiches dégâts » déposées par les victimes
  • Envoi de courriers aux maires du Puy-de-Dôme pour pressionner le préfet

Leur force : s’appuyer sur l’exemple du Doubs. En 2019, un arrêté préfectoral suspendait les destructions de renards dans 117 communes. Une victoire obtenue grâce au collectif Renard Doubs, regroupant 40 associations. Ce précédent inquiète les chasseurs.

Une suspension ambiguë. L’arrêté du Doubs ne supprimait pas le statut ESOD mais gelait les opérations de destruction. Une contradiction flagrante : le renard était jugé « susceptible d’occasionner des dégâts » tout en étant valorisé pour sa prédation sur les campagnols. Un paradoxe qui illustre la complexité d’une régulation efficace.

Pourquoi le maintien du renard en ESOD est une nécessité sur le terrain

Prédation sur le petit gibier et les élevages : un bilan bien réel

Le renard est un véritable fléau pour les populations de petit gibier. Faisans, perdrix, lièvres : tous sont menacés par une prédation vorace. Un renard peut décimer des couvées entières, compromettant la régénération naturelle des espèces. Sur certaines parcelles, les chasseurs constatent une chute du nombre de perdreaux survivants, avec des pertes significatives en période critique.

Les éleveurs de volaille en savent quelque chose. L’image du renard inoffensif est un leurre. Combien de poulaillers ont été vidés par ce « tueur de poules » ? Les dégâts touchent autant les professionnels que les particuliers, avec des pertes parfois lourdes à digérer. En zone rurale, un seul passage peut ruiner des mois d’élevage, poussant certains à arrêter.

Le renard, un vecteur de maladies à ne pas sous-estimer

Derrière son pelage rousse se cache un danger pour la santé publique. Le renard est le principal hôte d’échinococcose alvéolaire, une maladie mortelle si non traitée. En France, 30 cas humains sont recensés annuellement. Les œufs du parasite survivent plus d’un an dans l’environnement.

La gale, autre risque majeur, se transmet aux chiens et chats. Cette maladie provoque des démangeaisons atroces et peut affaiblir les animaux jusqu’à la mort. La régulation des renards devient donc une obligation pour protéger faune, bétail et humains.

Thématique Vision Animaliste Réalité pour Chasseurs & Éleveurs
Régime alimentaire Mangeur exclusif de campagnols Prédateur opportuniste (petit gibier, volailles)
Impact agricole Allié des cultures Dégâts avérés dans les poulaillers et sur la faune
Rôle sanitaire Nettoyeur d’écosystème Vecteur de maladies graves (échinococcose, gale)
Comportement Animal inoffensif Pression de prédation forte sur les espèces fragiles

Entre idéologie et réalités du terrain, le débat prend une autre dimension. Les chasseurs le savent : sans régulation, la pression de prédation s’intensifie. La cohabitation homme-faune exige pragmatisme. Une question de survie pour les écosystèmes… et pour les poulaillers. Une gestion raisonnée, associant régulation ciblée et aménagements d’habitat, reste le seul chemin vers un équilibre durable du renard malgré ses qualités écologiques.

Des « fiches dégâts » contestées : une stratégie pour nier la réalité ?

La paperasse comme champ de bataille

Le Collectif renard 63, soutenu par 44 associations, remet en cause le système des fiches dégâts utilisées pour justifier le classement ESOD du renard. Selon eux, ces documents, pourtant fondamentaux, ne seraient pas vérifiés. Une attaque en règle contre la méthodologie de suivi des dégâts.

Mais qui sont les premiers concernés par ces déclarations ? Des agriculteurs, des éleveurs et des riverains qui vivent au quotidien les intrusions nocturnes. Remplir une fiche dégât, c’est déjà un acte fort. La somme de ces témoignages constitue une réalité incontournable.

Remettre en cause ces déclarations sans preuve, c’est nier la parole de ceux qui subissent les dégâts au quotidien. Une stratégie bien rodée pour imposer une vision idéologique contre les faits.

Ce refus de reconnaissance des réalités du terrain frise le mépris. La souffrance concrète des victimes ne se réduit pas à des statistiques.

Protéger ne suffit pas toujours

Le collectif propose d’envoyer des militants « discuter » avec les victimes. Une méthode qui sent la pression déguisée en dialogue. « Vous avez eu des dégâts ? Parlons-en, peut-être qu’on peut trouver une solution », comme si les agriculteurs n’avaient pas déjà essayé toutes les options.

Pourtant, la protection des installations reste une nécessité. Protéger ses installations, comme on le fait pour réaliser le parfait affût, est essentiel. Mais comment sécuriser des élevages de plein air ou protéger les perdrix libérées pour la chasse ? La régulation s’impose à l’échelle territoriale. Même les grillages enterrés ou électrifiés ne suffisent pas quand l’animal s’adapte. Entre la théorie et la réalité du terrain, le fossé se creuse.

L’échéance de 2026 : comment les chasseurs peuvent et doivent se mobiliser

Un calendrier à surveiller de près

La liste des Espèces Susceptibles d’Occasionner des Dégâts (ESOD) sera renouvelée à l’été 2026. Le préfet du Puy-de-Dôme doit transmettre sa proposition au Ministère avant la fin 2025. La Fédération Départementale des Chasseurs (FDC 63) doit impérativement alimenter cet arbitrage avec des données solides. Sans preuves concrètes des dégâts, le Collectif Renard 63, soutenu par 44 associations, pourrait faire basculer la décision.

L’union fait la force : notre rôle en tant que chasseurs

Face aux arguments des animalistes, il faut faire le job ! L’union fait la force. Les chasseurs doivent agir sur trois fronts :

  • Contacter la Fédération Départementale des Chasseurs (FDC 63) pour s’impliquer dans les démarches locales et participer aux réunions de la CDCFS.
  • Déclarer systématiquement les dégâts causés par les renards (dates, photos, montant estimé) à la Commission départementale de la chasse et de la faune sauvage (CDCFS), sans quoi les chiffres manqueront de légitimité.
  • Partager les faits sur les réseaux sociaux pour contrer les discours idéologiques, en expliquant pourquoi la régulation protège les élevages et la biodiversité.

Les chasseurs sont les premiers gestionnaires du territoire, des écologistes du terrain. Leur expertise équilibre biodiversité et défense des élevages. En déclarant chaque dégât, ils prouvent que le renard n’est pas un allié mais un prédateur nuisible. Ne laissons pas des dogmes écarter la réalité. Ensemble, faisons entendre notre voix avant 2026 !

Défendre le statut ESOD du renard dans le Puy-de-Dôme incarne le combat entre vision idéaliste et réalité. Avant 2026, agir avec des faits est crucial. L’union fait la force : soyons unis pour préserver notre rôle. ESOD est notre droit et devoir.

FAQ

Qui contacter pour se débarrasser d’un renard en zone ESOD ?

En cas de nuisances avérées, c’est à la Fédération Départementale des Chasseurs ou à la Direction Départementale des Territoires (DDT) qu’il faut s’adresser ! Ces organismes coordonnent les opérations de destruction légales (tir, piégeage, déterrage) et peuvent vous guider sur les démarches. Un coup de fil, et c’est dans l’ordre du possible… sur le terrain.

Est-il légal de tuer un renard en France ?

Oui, mais sous conditions ! Le statut ESOD autorise la destruction de l’animal toute l’année, sans quota, via des méthodes réglementées. Mais attention : il faut faire le job dans les règles ! Le tir doit être réalisé par un chasseur détenteur d’une autorisation spécifique, le piégeage nécessite une formation, et le déterrage reste encadré. Une chose est claire : ce n’est pas la saison de laisser filer les dégâts.

Pourquoi voir un renard en plein jour ?

Normal et même attendu ! Le renard est un opportuniste, actif à toute heure si la faim le pousse ou si son territoire est saturé. Ce n’est pas la première fois qu’on observe ce comportement, bien loin de l’image d’un animal nocturne exclusif. Rien de choquant, juste un rappel : la régulation ne souffre pas d’horaires.

Que faire face à un renard dans son jardin ?

1er réflexe : ne pas l’alimenter ! Ensuite, sécuriser les poubelles et les abris potentiels. Si le problème persiste, contactez les autorités compétentes. Et pour les éleveurs de volailles : un poulailler bien verrouillé vaut mieux qu’un fusil… même si, parfois, les deux sont nécessaires. La prudence paie, toujours.

Quel budget prévoir pour éliminer un renard ?

Gratis… à condition de jouer le jeu légalement ! Le renard ESOD est pris en charge par les services de l’État ou les fédérations de chasse. En revanche, sécuriser un poulailler ou installer des clôtures anti-renards représente entre 500 et 2 000 € selon la superficie. Un investissement rentable face aux pertes potentielles de dizaines de poules.

Si je trouve un renard mort, à qui signaler ce cas ?

Alertez immédiatement la DDT ou la Fédération de Chasse ! En zone ESOD, les cadavres peuvent être analysés pour surveiller les maladies comme l’échinococcose. Et surtout : ne jamais toucher l’animal à mains nues ! Gants obligatoires et rapport écrit… une simple formalité pour éviter les mauvaises surprises sanitaires.

Les renards attaquent-ils les humains ?

Exceptionnellement ! Le risque existe surtout si l’animal est malade ou agressif (gale, rage). Mais soyons clairs : les renards préfèrent fuir que se battre. Pour autant, la prudence s’impose. Un chasseur blessé par un renard, c’est rare… mais une volaille dévorée, c’est quotidien.

Quelles méthodes pour éliminer durablement un renard ?

Pas de secret : la régulation ESOD reste la solution la plus efficace ! Tir, piégeage ou déterrage, combinés à une gestion des attractifs (poubelles, carcasses). Les répulsifs sonores ou les clôtures électriques ont leur utilité, mais ne remplacent pas une action musclée. Sur le terrain, on sait que seule la pression de prédation maîtrisée paie à long terme.

Pourquoi ne jamais toucher un renard mort ?

Parce que derrière ce pelage rousse se cache un danger insidieux… L’échinococcose alvéolaire, maladie grave transmise par les œufs du parasite Echinococcus multilocularis, est une réalité du terrain. Et devinez quoi ? Le renard est l’hôte idéal. Un simple contact avec un cadavre peut contaminer… alors on observe, on signale, mais on ne manipule pas. La sécurité, c’est la priorité.

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