Pour aller à l’essentiel : La chasse à la palombe incarne une passion mêlant technicité et tradition. Malgré la méfiance légendaire du pigeon ramier, les méthodes ancestrales comme la palombière ou le tir en col sont décisives. Lors de la migration d’octobre à novembre, ce savoir-faire s’exprime pleinement. Un héritage à défendre pour les chasseurs du Sud-Ouest, où la fièvre bleue unit les générations.
Vous en avez marre de voir les palombes disparaître dans le ciel alors que vous peinez à les approcher ? La chasse palombe, avec sa migration d’automne et sa méfiance légendaire, exige bien plus qu’un simple coup de fusil : c’est un art de la patience, du terrain et de la stratégie. Ce défi, centré sur le pigeon ramier, allie tradition et passion, surtout dans le Sud-Ouest. Découvrez ici les techniques ancestrales, les secrets des palombières, les subtilités des pantières et les astuces pour un affût couché imparable—des clés pour dompter l’oiseau bleu et vivre une aventure de chasse inégalée, où chaque seconde compte.
- La chasse de la palombe : une tradition qui pulse dans le Sud-Ouest
- Comprendre l’oiseau bleu : portrait du pigeon ramier
- Les techniques de chasse traditionnelles : un savoir-faire ancestral
- L’équipement indispensable pour la chasse à la palombe
- Quand et où chasser la palombe en France ?
- La chasse à la palombe, un héritage à défendre
La chasse de la palombe : une tradition qui pulse dans le Sud-Ouest
Qui n’a jamais senti son cœur s’accélérer en voyant les premiers vols bleus fendre le ciel d’automne ?
La chasse palombe n’est pas juste un rituel, c’est une passion qui nous tient tous par la gorge. Ces instants suspendus dans le temps, entre l’attente dans une cabane sommaire et la précision d’un tir, forment des souvenirs qu’on ne partage qu’avec les siens.
« La chasse à la palombe, ce n’est pas juste un tir, c’est des mois de préparation, des jours d’attente et une seconde d’émotion pure. C’est une véritable passion qui nous anime tous. »
Depuis des générations, le pigeon ramier trace son chemin migratoire vers l’Espagne, traversant le ciel du Sud-Ouest. Et nous, on est là, fidèles à cette tradition qui nous unit, qu’on soit du Gers, des Landes ou du Lot-et-Garonne.
Dans une palombière sans confort moderne, à l’aube d’un automne qui sent bon les champignons et les aiguilles de pin, on devient tous des acteurs d’une histoire qui se répète depuis des siècles. On prépare les appeaux, on ajuste les filets, on partage un pastis, et on attend…
Comprendre l’oiseau bleu : portrait du pigeon ramier
Le pigeon ramier, de son nom scientifique Columba palumbus, est le graal des chasseurs exigeants. Reconnaissable à sa tache blanche au cou et son plumage bleu-gris, il pèse entre 460 et 570 grammes et arbore un collier blanc partiel, des détails cruciaux pour l’identifier à distance.
Ne vous y trompez pas : sa beauté cache une intelligence redoutable. La méfiance de la palombe tient du mythe. Sa vue perçante détecte le moindre reflet métallique ou mouvement suspect. Un canon mal caché, et le vol entier s’évapore. Un chasseur des Landes résume bien : « Ne sous-estimez jamais une palombe. Elle a une vue perçante et une méfiance légendaire. Le moindre détail suspect, et tout le vol s’évanouit dans l’horizon. »
Ne sous-estimez jamais une palombe. Elle a une vue perçante et une méfiance légendaire. Le moindre détail suspect, et tout le vol s’évanouit dans l’horizon.
Les couloirs de migration tracent sa route annuelle. En automne, des milliers d’oiseaux descendent du nord de l’Europe vers le sud-ouest de la France, formant des nuages mouvants. Ces migratrices suivent deux grands axes : les Scandinaves filent par les îles danoises, tandis que les Baltes longent la Baltique. Leur migration concentre les palombes sur des zones stratégiques, offrant aux chasseurs traditionnels un défi à la hauteur de leur passion. Leur comportement grégaire en fait un adversaire imprévisible.
Leur vision tétrachromatique, sensible aux UV, détecte les moindres reflets. Le phosphore de l’urine ou la lumière UV deviennent des signaux d’alerte. Ce sens unique exige une immobilité totale : un visage découvert ou une main mal camouflée suffit à tout compromettre. Cette vigilance constante, associée à leur intelligence, en fait un défi d’échecs aériens.
Les techniques de chasse traditionnelles : un savoir-faire ancestral
Vous imaginez-vous guetter le ciel à l’affût du premier vol de palombes dans le sud-ouest de la France ? Cette chasse automnale, pratiquée depuis le XIIIe siècle, incarne une véritable culture régionale où le temps semble s’arrêter, rythmant la vie des chasseurs passionnés.
Trois grandes méthodes dominent : les palombières, la chasse au col et l’affût en plaine. Chacune révèle un savoir-faire unique, né de l’adaptation au terrain et transmis de génération en génération. Comment ces techniques ancestrales ont-elles traversé les siècles, de la Gascogne aux Pyrénées ?
La chasse en palombière : l’art de la patience et de la séduction
La palombière est bien plus qu’une cabane. C’est un quartier général stratégique pour attirer les palombes, avec une équipe dirigée par le paloumayre. En Gascogne, les palombières au sol forment des labyrinthes camouflés par de la brande et des fougères. Ailleurs, on préfère les cabanes perchées dans les arbres, sans filets, pour une approche plus discrète.
- La cabane de commandement : le cerveau de l’opération
- Les postes de tir et les couloirs : pour un tir sécurisé et efficace
- Les « sols » : zones préparées pour attirer les palombes à se poser
- Le poste du guetteur (« oueytte ») : pour anticiper l’arrivée des vols
- Les appeaux et appelants : l’élément clé pour faire venir les oiseaux
Les appelants, maintenus par des lacets avec une « cluque » sur la tête, simulent un posé grâce à des « raquettes » actionnées par corde. Ce système ancestral reste essentiel pour attirer les vols sauvages. Le rituel débute à la Saint-Michel (29 septembre) avec la préparation des oiseaux, entre soins quotidiens et gavage nocturne.
La chasse au col : intercepter les vagues de migration
Dans les cols pyrénéens, la chasse au col s’inscrit dans un décor de montagne. Deux approches s’opposent : les pantières, filets verticaux tendus dans les passages, et le tir au vol. À Lanne en Barétous, le « Xatar » – bâton blanc monté sur corde – imite le vol de l’autour, prédateur des palombes. Cette danse aérienne attire les oiseaux dans un ballet ancestral.
Pour le tir au vol, les cols deviennent des couloirs naturels. Ici, c’est l’observation du ciel et la précision du tir qui dictent le succès. Sans filets ni guet, l’expérience exige une lecture aiguë des conditions météo et un positionnement stratégique pour surprendre les vols en transit.
La chasse à l’affût en plaine : l’approche opportuniste
Plus accessible, la chasse en plaine nécessite un repérage méticuleux. Champs de maïs, tournesols ou vergers deviennent des lieux stratégiques. Le repérage des axes de passage reste prioritaire, en étudiant les couloirs migratoires.
L’affût exige un camouflage parfait. Les palombes, dotées d’une vision perçante, ne pardonnent aucun mouvement. Les formes en « V » face au vent et les affûts légers constituent des alliés précieux. Selon le terrain, on privilégie les structures naturelles ou les filets camouflés.
Pour les situations dégagées, maîtriser la chasse en affût couché fait la différence. Cette technique permet de se fondre dans le paysage tout en conservant une position stratégique, surtout en zones ouvertes où l’oiseau scrute chaque détail.
Depuis les palombières gasconnes jusqu’aux cols pyrénéens, la chasse à la palombe incarne un art de vivre. Entre technique, patience et respect de la nature, ce savoir-faire ancestral traverse les siècles, mêlant tradition et performance sur le terrain. Plus qu’une pratique, c’est un héritage culturel où chaque décharge de fusil résonne comme un hommage à la nature sauvage.
L’équipement indispensable pour la chasse à la palombe
L’art du camouflage : se fondre dans le décor
Les palombes ont une vision aigüe, supérieure à la nôtre. Pour rester invisible, l’art du camouflage devient une science exacte.
Optez pour des tenues intégrales avec motifs Realtree, Arident ou Multicam. Cagoules, gants et manchons doivent être opaques, sans reflets UV. Un détail oublié peut ruiner des heures d’attente.
L’affût reste votre arme secrète. Construisez-le en intégrant des éléments naturels (branchages, feuillages) pour casser les formes géométriques. Pour les palombières, la bande CAMOUGRAF autocollante sur plexiglass change la donne. Ce film micro-perforé permet de voir sans être vu, éliminant les reflets qui trahissent votre présence.
Appelants et formes : le secret pour convaincre
Un attelage réussi vaut plus que cent coups de fusil. C’est ici que l’art et la technique se mêlent pour créer l’illusion parfaite.
Les formes plastiques (ailes tournantes, coques) fonctionnent en complément des appelants vivants. Ces derniers, avec leurs mouvements naturels, restent inégalables. Voici nos conseils pour un attelage qui fait la différence :
- Mixer les formes : utiliser des formes au sol et des formes sur piquets pour simuler un mouvement
- Respecter le sens du vent : les pigeons se posent toujours face au vent
- Créer une « piste d’atterrissage » : laisser un espace vide et accueillant au centre de votre dispositif
- Utiliser un ou deux appelants vivants si possible, leur mouvement est inégalable.
Pour aller plus loin, nous avons détaillé pour vous 5 schémas d’attelage pour chasser le pigeon et fait le point sur les mécanismes pour appelants vivants qui feront vraiment le job sur le terrain.
Le choix des munitions : ne laissez rien au hasard
Face à un gibier rapide volant entre 30 et 100 km/h, les cartouches doivent être parfaitement calibrées. Pas de place à l’improvisation.
Privilégiez les plombs n°6 ou 7.5 pour un équilibre optimal entre densité et portée. Les bourres à jupe concentrent la gerbe, essentiel pour ces tirs à distance. Pour les longues portées, les cartouches Roumaillac Spéciale Palombe (36g de plomb durci, vitesse 395m/s) ou Meyson Spécial Palombe (36g, calibre 12/70) s’imposent.
Testez toujours vos cartouches avec votre arme : un modèle peut être dévastateur chez un chasseur et décevant chez un autre. Pour les tirs en passant, misez sur des gerbes ouvertes. Pour les longues distances, orientez-vous vers des plombs plus gros (n°4.5 à 6.5) avec bourre à jupe.
Quand et où chasser la palombe en France ?
La migration d’automne est le moment clé pour la chasse à la palombe. Octobre et novembre concentrent les meilleurs passages, avec des vols massifs traversant le ciel français. Une tradition ancrée dans le Sud-Ouest, mais aussi présente ailleurs en France. Dans les Landes ou la Gironde, les palombières attirent les oiseaux migrateurs avec des appelants.
Région | Période clé | Type de chasse dominant |
---|---|---|
Sud-Ouest (Landes, Gironde, Pyrénées-Atlantiques) | Octobre – Novembre | Palombière, Chasse au col (pantières et tir) |
Centre (Sologne, Loir-et-Cher) | Octobre – Février | Chasse à l’affût au bois, tir au vol |
Plaines du Nord & Est | Juillet – Février | Chasse à l’affût dans les cultures (maïs, pois) |
Note générale | Les dates précises varient chaque année et par département. Consultez toujours l’arrêté préfectoral en vigueur. | Pour bien démarrer, n’hésitez pas à consulter nos 15 astuces pour réussir votre ouverture. |
Le Sud-Ouest reste le bastion de cette pratique. Le Lot-et-Garonne, parfois oublié, séduit par des passages inattendus. Plus au nord, la Sologne mise sur les affûts en forêt. Les plaines du Nord-Est exploitent les cultures pour surprendre les vols. À Bazas, la « fête de la palombe » marque le lancement de la saison, mêlant gastronomie et démonstrations.
Les pantières pyrénéennes, héritage médiéval, piègent les palombes en imitant les attaques d’éperviers. Le tir au vol sur les cols pyrénéens exige un positionnement stratégique. Chaque méthode raconte une histoire, celle d’une tradition qui se transmet de génération en génération, entre savoir-faire ancestral et passion intacte.
La chasse à la palombe, un héritage à défendre
La chasse à la palombe incarne un héritage culturel du Sud-Ouest français. Chaque palombière préserve un savoir-faire transmis de génération en génération, entre tradition et adaptation aux méthodes ancestrales.
Dans les Landes, le Gers ou les Pyrénées-Atlantiques, les chasseurs perpétuent des techniques uniques : palombières au sol, cabanes perchées en haut d’arbres ou pantières des cols pyrénéens avec leurs filets verticaux. Ces méthodes racontent l’alliance entre homme et nature.
Cette pratique crée des liens sociaux uniques. Combien de familles se retrouvent autour d’un « clap » résonnant dans les bois ? Combien de jeunes découvrent le respect de la faune et la patience ?
Mais la menace s’intensifie. La Commission européenne cible les filets traditionnels, remettant en cause un mode de vie. « L’union fait la force » résonne comme un appel à l’unité. Préserver cette transmission devient un devoir collectif.
À celles et ceux qui doutent, une question : comment perpétuer la passion sans pratique ? La réponse est claire : impossible. Chacun doit défendre ce patrimoine, garant de notre culture régionale.
Et pour revivre l’ambiance, regardez une saison de chasse à la palombe en vidéo !
La chasse à la palombe incarne un héritage à défendre, une culture ancrée dans les traditions du Sud-Ouest. Par la transmission de nos savoir-faire, chaque chasseur perpétue cette passion partagée. « L’union fait la force » : ensemble, préparons les futures saisons ! Revivez l’ambiance unique de cette fièvre bleue en [vidéo](https://www.toutpourlahutte.fr/blog/video-une-saison-de-chasse-a-la-palombe/), et partagez vos propres récits de chasse !
FAQ
Quand peut-on chasser les palombes, et à quelle période faut-il être sur le terrain ?
La chasse à la palombe, c’est une aventure qui démarre avec la migration automnale, généralement entre septembre et novembre, avec un pic en octobre. Dans le Sud-Ouest de la France, notamment dans les Landes ou le Gers, cette période est sacrée. Pour les passionnés, il faut savoir que les dates précises varient selon les départements et sont fixées par arrêtés préfectoraux. Il faut donc toujours vérifier sur place avant de se lancer. Et pour ceux qui veulent prolonger l’expérience, certains départements autorisent le tir jusqu’à février, avec des restrictions saisonnières.
Quelles sont les dates de fermeture de la chasse à la palombe en 2025 ?
Ça dépendra du département et de la zone de chasse, mais en général, la fermeture se situe entre mi-février et fin mars. Dans les Landes ou les Pyrénées-Atlantiques, vous pourrez souvent chasser jusqu’au 20 février, avec des périodes spécifiques pour certaines techniques comme le tir au posé. Attention, certains départements interdisent le tir au vol à partir du 20 novembre. Pour être sûr, il faut toujours vérifier l’arrêté préfectoral local. Et n’oubliez pas : la fermeture, c’est pas juste une date, c’est aussi le moment de faire le bilan de la saison passée en cabane.
Comment chasser la palombe : les techniques incontournables
Pour chasser la palombe, il faut faire preuve de technique et de patience. La palombière reste la méthode reine dans le Sud-Ouest, avec ses cabanes en hauteur et ses appeaux bien placés. Au sol, l’affût est à privilégier dans les champs de maïs ou les tournesols. Pour les puristes, la chasse au col avec des pantières ou le tir au vol dans les couloirs pyrénéens, c’est un classique à ne pas négliger. Et souvenez-vous : que vous utilisiez des formes plastiques ou des appelants vivants, l’essentiel est de respecter le comportement de l’oiseau bleu et de bien jouer le rôle du paloumayre…
Quand a lieu la grande saison de la chasse à la palombe ?
La grande saison, celle où l’adrénaline est à son comble, c’est la migration d’automne. Dès les premiers frimas, entre le 10 et le 20 octobre généralement, les vols se forment et descendent vers le sud. C’est pendant cette période que les palombières s’activent, que les pantières se préparent et que les tireurs d’affût attendent leur moment. Pour les chasseurs du Nord, la saison s’étire plus longtemps, jusqu’en février, mais le cœur de la chasse, c’est bien ces quelques semaines d’octobre où le ciel se remplit de ces oiseaux bleus qui tracent leur route vers l’Espagne.
Où chasser la palombe en France : les spots incontournables
Le Sud-Ouest, c’est le paradis de la palombe. Les Landes, la Gironde, le Pays Basque, c’est là que se concentre la grande tradition palombière. Mais saviez-vous qu’on pouvait aussi chasser la palombe dans la Sologne, le Centre ou même dans le Nord-Est ? Sur les plaines avec les maïs, les tournesols, c’est une chasse à l’affût qui demande du repérage. Et pour les amateurs de chasse au vol, les cols pyrénéens restent incontournables. Mais peu importe l’endroit, l’essentiel est de s’adapter à la nature et aux comportements de ces oiseaux de passage.
Quand est-ce que la chasse au pigeon ramier est ouverte ?
L’ouverture, c’est LE moment attendu par tous les chasseurs. En général, elle tombe en septembre, souvent le 14 ou le 28 selon les départements et les zones (plaine ou montagne). Dans le Sud-Ouest, c’est l’opération choc : les palombières se montent, les appeaux se préparent, les pantières s’activent. Il faut savoir que la date d’ouverture peut varier selon la pression cynégétique locale et les conditions météo. Et pour les chasseurs du Nord, l’ouverture peut être décalée à août pour certains oiseaux, mais toujours avec des restrictions sur les méthodes autorisées.
Quelle est la date de fermeture de la chasse au pigeon ramier ?
La fermeture, c’est souvent en février, avec des variantes selon les régions. Dans les Landes et les Pyrénées-Atlantiques, c’est souvent le 20 février la date limite. Mais attention, certaines zones montagneuses peuvent fermer plus tôt. Et il faut faire attention aux périodes intermédiaires : du 11 au 20 février, certaines zones n’autorisent que le tir au posé à poste fixe. Et souvenez-vous, la fermeture, c’est aussi un moment pour faire le bilan de la saison passée sur le terrain et préparer la prochaine.
Quelle est la date de fermeture de la chasse à la palombe dans les Landes ?
Dans les Landes, terre de palombes par excellence, la saison se termine généralement le 20 février. C’est une période charnière : les vols sont moins nombreux, mais les dernières opportunités sont à saisir avec passion. Il faut aussi faire attention aux réglementations spécifiques : du 11 au 20 février, seul le tir au posé à poste fixe est autorisé. Et comme partout, ces dates peuvent évoluer selon les arrêtés préfectoraux, alors un coup de fil à la fédération départementale des chasseurs, ça coûte rien mais ça peut tout changer.
Quand est-ce que la chasse au pigeon ramier est ouverte ?
Pour les impatients, l’ouverture, c’est en septembre. Mais selon les départements et les zones (plaine ou montagne), vous devrez attendre le 14 ou le 28. Dans le Sud-Ouest, c’est le signal du début de la fièvre bleue. Les palombières sortent de leur sommeil hivernal, les pantières se préparent, les appeaux sont remis en place. Et pour les chasseurs du Nord, sachez que l’ouverture peut être décalée plus tôt, mais avec des règles strictes à respecter. Ce qu’il faut retenir, c’est que l’ouverture, c’est pas juste une date sur un calendrier, c’est le lancement de la saison tant attendue par tous les passionnés.