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Grippe aviaire : risque élevé, mesures strictes chasseurs

L’essentiel à retenir : Le niveau de risque grippe aviaire passe à « élevé » le 22 octobre 2025, impactant les chasseurs de gibier d’eau. Appelants nomades limités à 30 par détenteur, sans mélange avec les résidents. 7 foyers confirmés montrent l’urgence : le virus s’ancre dans les couloirs migratoires. L’union fait la force : biosécurité et adaptation rapide protègent oiseaux et passion.

Risque grippe aviaire élevé France : la saison s’annonce tendue pour les chasseurs de gibier d’eau ! Cette alerte maximale, validée dès octobre 2025 (contre novembre-décembre habituellement), bouleverse vos habitudes sur le terrain. Découvrez comment les nouvelles règles restrictives sur les appelants (limite à 30 par jour, séparation stricte entre nomades/résidents), les lâchers interdits pour les anatidés, ou encore les zones réglementées ultra-sécurisées impactent vos parties de chasse… et comment s’y adapter sans se perdre dans la paperasse ! Une chose est claire : avec 7 foyers détectés en élevages et basse-cours, le virus ne rigole pas… et vous non plus, il faut faire le job !

  1. Le couperet est tombé : la France en risque « élevé » face à la grippe aviaire
  2. Concrètement, qu’est-ce que ça change pour nous, chasseurs de gibier d’eau ?
  3. La biosécurité, c’est l’affaire de tous : les mesures générales à connaître
  4. Vos questions, nos réponses : on fait le point sans langue de bois
  5. La saison s’annonce compliquée : restons vigilants et solidaires

Carte de France avec les couloirs de migration des oiseaux

Le couperet est tombé : la France en risque « élevé » face à la grippe aviaire

La mauvaise nouvelle est tombée pile à l’heure où les chasseurs de gibier d’eau préparaient leur matériel. Le 21 octobre 2025, le ministère de l’Agriculture a officialisé l’élévation du niveau de risque grippe aviaire à « élevé » sur l’ensemble du territoire métropolitain. Une décision précoce qui change la donne pour tous les passionnés comme nous.

Une décision officielle et précoce

L’arrêté publié au Journal Officiel le 21 octobre 2025 entre immédiatement en vigueur. Fini les délais habituels de novembre ou décembre, cette année le ministère agit dès octobre. La remontée du niveau de risque de « modéré » à « élevé » s’est même faite en seulement 6 jours après la détection de nouveaux foyers.

Selon l’arrêté publié au Journal Officiel, les autorités justifient cette urgence par la détection de 7 foyers en dix jours : 4 en élevages commerciaux et 3 en basse-cours.

Pourquoi cette alerte maximale maintenant ?

Deux causes majeures expliquent cette prise de parole. D’abord, l’Espagne et l’Allemagne font face à une véritable flambée chez les oiseaux migrateurs. Ces derniers sillonnent les couloirs de migration descendants actifs de septembre à décembre, droit vers nos marais et étangs.

Les oiseaux sauvages sont considérés comme une source potentielle d’introduction du virus dans les élevages et chez nos oiseaux captifs. La menace est bien réelle sur le terrain.

En France, le constat est sans appel : les quatre élevages commerciaux et trois basse-cours contaminés sont tous situés dans le couloir Atlantique. Ces cas concrets prouvent que le virus ne se contente plus de passer… il s’installe.

Concrètement, qu’est-ce que ça change pour nous, chasseurs de gibier d’eau ?

Le 22 octobre 2025, la France bascule en niveau de risque grippe aviaire « élevé ». Pour les chasseurs de canards, oies et autres anatidés, c’est un vrai casse-tête. Les règles d’utilisation des appelants sont drastiquement modifiées, avec une gestion différenciée selon le statut des oiseaux et leurs détenteurs. Le ministère veut limiter la diffusion du virus via le transport d’appelants ou lâchers de gibier, tout en tentant de préserver la pratique.

Appelants : le guide de survie pour la saison

Type d’appelant Catégorie de détenteur autorisée Conditions spécifiques
Appelants « nomades » Détenteurs de catégorie 1 uniquement Transport autorisé avec un maximum de 30 appelants par jour et par détenteur. Tous doivent provenir du même lieu de détention.
Appelants « résidents » Détenteurs de catégories 1, 2 et 3 Utilisation autorisée uniquement sur leur lieu de détention.
Règle de cohabitation Tous Aucun contact direct entre appelants nomades et résidents. Seuls les nomades d’un seul détenteur peuvent être présents sur le site.
Accès aux appelants Tous Seule la personne qui soigne les résidents et le chasseur peuvent les approcher.

La réglementation devient un vrai parcours du combattant. Pour les nomades, il faut impérativement être catégorisé 1 et ne jamais mélanger les oiseaux. Le transport d’appelants exige désormais une organisation militaire, avec traçabilité des mouvements et traitements sanitaires renforcés.

Lâchers de gibier et zones sous haute surveillance

Les lâchers d’anatidés (canards, oies) sont totalement interdits jusqu’à nouvel ordre. Pour les phasianidés (perdrix, faisans), c’est autorisé sous conditions strictes : examen clinique par vétérinaire dans le mois précédent. Le moindre doute bloque le lâcher.

  • Interdiction totale du transport et de l’utilisation des appelants.
  • Interdiction de tout lâcher de gibier à plumes.
  • Interdiction de la chasse au gibier d’eau dans les zones humides.
  • Interdiction de cession des gibiers tués.

Ces mesures s’appliquent dans les zones réglementées comme les 5 communes des Deux-Sèvres touchées par un foyer. Les chasseurs doivent composer avec des restrictions drastiques, alors que le risque élevé est désormais actif dès octobre – une première depuis 2014. La vigilance sanitaire prime sur les habitudes de terrain.

La biosécurité, c’est l’affaire de tous : les mesures générales à connaître

Le niveau de risque grippe aviaire est passé à « élevé » le 22 octobre 2025, en raison de la circulation du virus H5N1 chez les migrateurs des couloirs Atlantique et Méditerranéen. Sept foyers détectés depuis le 10 octobre (quatre en élevages, trois en basses-cours) justifient cette montée en puissance. La repose sur un triptyque : biosécurité, surveillance et vaccination des palmipèdes.

Confinement obligatoire et protection des élevages

Pour les élevages de plus de 50 volailles, l’abri est obligatoire, avec alimentation et abreuvement protégés. Les petits détenteurs (moins de 50 oiseaux) doivent claustrer ou utiliser des filets anti-contact. Depuis octobre 2023, des aménagements existent : poulets/pintades à partir de 8 semaines et dindes après 10 semaines peuvent sortir sur parcours réduits sans autorisation préfectorale, alors que les poules pondeuses nécessitent une dérogation. Les appelants nomades sont limités à 30 par chasseur et par jour, exclusivement issus du même lieu de détention.

Interdiction des rassemblements et surveillance

Tous les rassemblements d’oiseaux (foires, marchés, expositions) sont interdits pour briser les chaînes de transmission. Les chasseurs doivent utiliser la déclaration via ChassAdapt pour tracer les mouvements d’appelants et les prélèvements. Le réseau SAGIR, renforcé, incite à signaler les oiseaux morts suspects. Cette collaboration est cruciale pour préserver les élevages et les traditions cynégétiques. Les lâchers d’anatidés (canards, oies) sont interdits, contrairement aux faisans et perdrix sous contrôle vétérinaire.

Vos questions, nos réponses : on fait le point sans langue de bois

Peut-on encore manger le gibier chassé et les produits de volaille ?

Oui, sans hésiter. La consommation de viande, de foie gras et d’œufs est parfaitement sûre pour l’homme, selon le Ministère de l’Agriculture. Le virus est détruit par la cuisson.

La consommation de viande, de foie gras et d’œufs, et plus généralement de tout produit alimentaire à base de volaille, ne présente aucun risque pour l’Homme.

Pour en savoir plus, consultez l’analyse officielle. Cette garantie s’applique uniquement aux produits correctement cuits. Prudence donc avec les viandes crues ou mal cuites, surtout dans les zones touchées.

La vaccination, ça change quoi pour nous ?

La vaccination est un pilier clé de la lutte contre la grippe aviaire. Obligatoire pour les élevages de canards depuis octobre 2023, elle renforce la biosécurité, sans la remplacer. Les appelants de chasse ne sont pas concernés, mais cette évolution marque un tournant.

Les chasseurs doivent rester vigilants face aux restrictions : interdiction des lâchers d’anatidés, règles strictes sur le transport des appelants. La vaccination est une arme supplémentaire, pas un sésame. Le combat se gagne sur tous les fronts : prévention, surveillance, adaptation. Nos traditions doivent s’adapter pour préserver la filière. Sur ce sujet comme sur le terrain, il faut faire le job.

La saison s’annonce compliquée : restons vigilants et solidaires

Le risque grippe aviaire élevé s’impose à tous les chasseurs. Ces nouvelles contraintes, surtout pour les détenteurs d’appelants, marquent un tournant imposé par l’analyse du ministère de l’Agriculture. Le passage à ce niveau de risque vise à éviter une catastrophe sanitaire majeure. Il faut faire le job, point. Aucune marge de manœuvre sur les mesures de biosécurité.

Les protocoles ne sont pas des formalités. Transport limité à 30 appelants, séparation entre résidents et nomades, désinfection du matériel… Chaque action protège nos oiseaux, nos élevages, notre liberté. Le virus se transmet vite : un seul oubli peut tout compromettre. Nous l’avons déjà vécu, nous savons à quel point la discipline paie. Cette année, la vigilance est décuplée.

Ce combat exige l’union. En échangeant des bonnes pratiques, en vérifiant le matériel et en anticipant les contrôles de l’OFB, on prouve notre responsabilité. Derrière chaque canard, une passion, une filière. Notre terrain est aussi celui des éleveurs, vétérinaires et pouvoirs publics. Malgré les contraintes, restons soudés. Cette saison, la vigilance est notre meilleure cartouche. Car si on ne protège pas nos oiseaux, personne ne le fera à notre place.

La saison s’annonce éprouvante, mais la vigilance et la solidarité restent nos armes. Respecter les nouvelles règles sur les appelants, les lâchers et la biosécurité, c’est protéger nos oiseaux et notre passion. Chacun doit « faire le job » : l’union fait la force, et notre responsabilité partagée tracera le chemin vers une chasse sereine. Sur le terrain, reste la flamme.

FAQ

La France est officiellement en alerte grippe aviaire : quels sont les risques en 2025 ?

Les chasseurs, vous l’avez sûrement senti venir depuis les premiers signaux en Espagne et en Allemagne. Le 22 octobre 2025, la France bascule en niveau de risque « élevé » pour l’influenza aviaire hautement pathogène (IAHP). C’est officiel depuis l’arrêté publié au JO le 21 octobre dernier. Un passage à la vitesse grand V par rapport aux années précédentes où l’alerte ne tombait qu’en novembre ou décembre. La menace est bien réelle sur le terrain, avec 4 foyers confirmés dans des élevages commerciaux et 3 en basse-cours, tous situés dans le couloir de migration Atlantique.

Les oiseaux sauvages sont considérés comme une source potentielle d’introduction du virus dans nos élevages et chez nos oiseaux captifs. La dynamique d’infection s’accélère avec l’automne et les déplacements migratoires de septembre à décembre. Ce n’est pas la première fois qu’on fait face à cette menace, mais les règles du jeu changent cette saison.

Les foyers se multiplient : où en est l’épidémie chez les oiseaux ?

Sur le terrain, la situation se tend depuis début octobre 2025. En moins de 10 jours, on dénombre 8 foyers domestiques confirmés, dont 4 en élevage et 3 en basse-cours. Ces chiffres s’ajoutent aux 10 détections depuis le 1er août sur la faune sauvage migratrice. Le virus IAHP (H5) circule activement, particulièrement dans le couloirs migratoires traversant le pays. L’Espagne et l’Allemagne font face à des situations similaires, confirmant la gravité de la situation. Il faut faire le job pour éviter une propagation incontrôlée.

Transmission au genre humain : faut-il craindre une menace sanitaire ?

Voilà une question qui revient souvent autour des postes de chasse. La réponse est claire : la consommation de viande, foie gras et œufs de volailles vaccinées ne présente aucun risque pour l’Homme. Le virus est détruit par la cuisson, point barre. C’est d’ailleurs officiellement indiqué par le ministère de l’Agriculture. Les risques de transmission homme-oiseau restent extrêmement limités à l’heure actuelle, malgré tout. Il faut rester vigilant sans céder à la psychose.

Ce n’est pas la première fois qu’on croise les doigts en épluchant son canard gras, mais les contrôles renforcés et la traçabilité des produits garantissent une sécurité maximale pour les consommateurs. L’essentiel est de respecter les bonnes pratiques de préparation des viandes.

Transport d’appelants et restrictions : à quoi faut-il s’attendre dans les zones réglementées ?

Dans les zones réglementées (comme les 5 communes des Deux-Sèvres avec un foyer en Vendée), l’ambiance est carrément au gel total. Interdiction totale du transport d’appelants pour la chasse au gibier d’eau, quoi que vous soyez. Même les lâchers de gibier à plumes passent à la trappe pendant 21 jours minimum. Et pour cause : il faut casser la chaîne de transmission.

Les chasseurs sont également interdits de s’aventurer dans les zones humides – zones de chasse maritime, marais, fleuves, lacs et étangs. Le matériel doit être désinfecté rigoureusement après chaque sortie. Et cerise sur le gâteau, la cession des gibiers tués devient interdite, que ce soit à titre gracieux ou onéreux. C’est clair, c’est radical, il faut faire avec.

Les nouvelles règles pour les appelants : comment s’adapter cette saison ?

Le casse-tête des règles sur les appelants prend du plomb dans l’aile cette année. Pour les nomades, c’est réservé aux détenteurs de catégorie 1 avec un max de 30 bestiaux par jour, tous du même lieu de détention. Les résidents, eux, restent autorisés pour les catégories 1, 2 et 3 sur leur lieu de détention. Mais attention : jamais deux sans trois ! Les nomades et résidents ne doivent avoir aucun contact direct. Un seul détenteur peut être présent en plus des résidents permanents sur un même site. Et le récépissé de déclaration doit être sous le coude en cas de contrôle. Sur le terrain, chaque erreur pourrait coûter cher.

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