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Suspension 20 espèces en Guadeloupe : colère des chasseurs

Pas le temps de tout lire ? La suspension de la chasse à 20 espèces en Guadeloupe, décidée le 26/09/2025 par un juge, s’appuie sur un vice de forme : la préfecture n’avait pas compétence pour fixer les dates. Troisième année consécutive, cette décision remet en cause la gestion locale des migrateurs, fragilisant un droit encadré et plébiscité localement.

La suspension chasse oiseaux Guadeloupe tombe comme un couperet : plus de 20 espèces, dont limicoles et anatidés, interdites de battue dès cette saison 2025 ! Ce n’est plus une décision isolée : la troisième année consécutive (2023-2025) que le juge frappe un grand coup en invoquant un vice de forme. Adieu le souchet, le colvert, le pigeon à cou rouge ou la colombe à croissants, régulateurs clés. Derrière l’interdiction, un grignotage des droits des chasseurs s’installe, alors que le décret censé leur redonner la main est bloqué depuis 2024… Une bataille qui dépasse la saison et votre liberté sur le terrain !

  1. Coup dur pour les chasseurs : la chasse de 20 espèces suspendue en Guadeloupe !
  2. Quelles sont les espèces concernées par cette interdiction ?
  3. La raison de la colère : une décision basée sur un vice de forme
  4. Un « grignotage » organisé de la chasse dans les antilles
  5. Quelles perspectives pour les chasseurs guadeloupéens ?

Paysage de chasse en Guadeloupe

Coup dur pour les chasseurs : la chasse de 20 espèces suspendue en Guadeloupe !

La nouvelle est tombée comme un couperet pour nos amis chasseurs des Antilles : la chasse de 20 espèces d’oiseaux migrateurs vient d’être suspendue en Guadeloupe. Le juge des référés du Tribunal administratif a tranché le 26 septembre 2025, touchant particulièrement des limicoles (14 espèces) et plusieurs anatidés très prisés sur le terrain.

Ce n’est pas la première fois que les chasseurs guadeloupéens subissent cette situation. Depuis 2023, c’est la troisième année consécutive que la justice valide ces recours d’un collectif de défense du vivant. Derrière cette suspension, les juges pointent l’incompétence des autorités locales à fixer seules les dates de prélèvement, une prérogative réservée au ministère de l’Écologie.

Les fédérations locales restent déterminées : « Les préfets connaissent pourtant les réalités du terrain, contrairement à Paris où on n’imagine pas le désengagement des chasseurs dans la gestion de la faune ». Un projet de décret interministériel pour transférer cette compétence aux Antilles reste bloqué, laissant les chasseurs dans l’incertitude avant la saison 2025-2026.

Quelles sont les espèces concernées par cette interdiction ?

La suspension de la chasse en Guadeloupe touche 20 espèces, un chiffre qui marque un tournant pour les pratiques locales. Parmi elles, 14 limicoles et plusieurs anatidés figurent en tête des espèces impactées. Des noms comme le souchet, le chipeau ou le colvert attirent particulièrement l’attention. Ces oiseaux, habituellement prisés par les chasseurs, deviennent désormais intouchables pour la saison 2025.

Liste des principales espèces dont la chasse est suspendue en Guadeloupe pour la saison 2025
Catégorie Espèces
Anatidés Canard souchet, Canard chipeau, Canard colvert
Limicoles Petit Chevalier à pattes jaunes, Grand Chevalier, Chevalier solitaire, Courlis corlieu, Barge hudsonienne, Tournepierre à collier, Bécassin roux
Colombidés Pigeon à cou rouge, Colombe à croissants

Note : Cette liste est non exhaustive et représente les espèces les plus notables confirmées par l’arrêté ministériel.

L’interdiction frappe de plein fouet les chasseurs guadeloupéens et ceux de Saint-Martin, privés d’une large part de leur saison. Le pigeon à cou rouge et la colombe à croissants cristallisent les débats, le juge évoquant une crainte de « dégâts potentiellement importants ». Cette décision s’inscrit dans une dynamique de trois années consécutives de suspension, révélant une montée en puissance des enjeux environnementaux. Les fédérations locales dénoncent un éloignement de la réalité du terrain, estimant que les préfectures, mieux ancrées localement, devraient conserver la main sur ces décisions.

Chasse en Guadeloupe

La raison de la colère : une décision basée sur un vice de forme

Le Tribunal administratif de la Guadeloupe a une nouvelle fois suspendu la chasse de 20 espèces d’oiseaux migrateurs, dont des limicoles et anatidés, pour la saison 2025-2026. La cause ? Une question de compétence jugée incompétente de la préfecture pour fixer les dates de chasse.

Le fond du problème réside dans une querelle administrative : les arrêtés préfectoraux sont attaqués pour une simple « question de légitimité ». En clair, le préfet n’avait pas le droit légal de signer ces documents, cette prérogative revenant au ministère de l’Écologie. Ce vice de forme a entraîné la suspension, malgré les arguments techniques des chasseurs locaux.

  • Incompétence de la préfecture : le pouvoir de décision doit revenir à Paris.
  • Principe de précaution : invoqué pour protéger des espèces vulnérables.
  • Dégâts potentiels : le pigeon à cou rouge et la colombe à croissants en ligne de mire.

« On nous retire notre droit de chasser non pas pour des raisons écologiques avérées, mais à cause d’une bataille administrative. C’est un déni de la connaissance du terrain des chasseurs locaux. »

Les fédérations départementales dénoncent un « grignotage » des libertés. Le projet de décret visant à transférer cette compétence aux autorités locales est bloqué depuis 2024, laissant les chasseurs dans l’impasse. Un système de quotas (limicoles à 20 pièces/jour, pluvier bronzé limité à 450 spécimens/an) reste en suspens, alors que les chasseurs locaux défendent leur rôle dans la gestion des populations.

Cette suspension concerne notamment des espèces emblématiques comme le colvert, le pigeon à cou rouge et le pluvier bronzé. Les chasseurs locaux dénoncent un érosion progressive de leurs prérogatives, malgré leur rôle reconnu sur le terrain.

Un « grignotage » organisé de la chasse dans les antilles

Une stratégie qui n’est pas nouvelle. Ce n’est plus un cas isolé : c’est la troisième année consécutive que la chasse aux oiseaux migrateurs est suspendue en Guadeloupe. En 2019 déjà, des décisions similaires avaient eu lieu, révélant une stratégie organisée des associations anti-chasse. En Martinique, les mêmes motifs bloquent les arrêtés locaux, confirmant une coordination entre la LPO, l’ASPAS et d’autres collectifs. Des espèces comme le colvert ou le pigeon à cou rouge, régulées par des quotas annuels, sont touchées, malgré une gestion encadrée par des bagues numérotées.

Le silence assourdissant de la métropole. « Imaginez une seconde si on interdisait la chasse du colvert en Camargue pour un vice de procédure ? Toute la France cynégétique serait debout ! » Ce constat résume l’indifférence des médias et fédérations métropolitaines face aux restrictions outre-mer. Les chasseurs locaux se sentent isolés, confrontés seuls à des décisions qui, sur le continent, feraient débat. Alors que les FDC assurent une gestion rigoureuse via le SDGC, l’État tarde à clarifier les compétences locales, laissant les gestionnaires dans l’incertitude.

Une menace sur l’équilibre des populations ? Les chasseurs, acteurs de la régulation, alertent : sans leur rôle cadré, certaines espèces pourraient être déséquilibrées. Leur suivi inclut carnets obligatoires et bagues numérotées pour le pigeon à cou rouge. Or, il est crucial de connaître l’état des lieux des populations d’oiseaux chassables pour décider en connaissance de cause. Ces suspensions répétées, sans concertation des gestionnaires de terrain, risquent de désorganiser la gestion des espèces, affectant la biodiversité antillaise et la tradition cynégétique locale.

Quelles perspectives pour les chasseurs guadeloupéens ?

La colère gronde chez les chasseurs de Guadeloupe et Saint-Martin. Privés de leur pratique légitime, ils dénoncent un « grignotage » des droits. La suspension de la chasse à 20 espèces, dont le colvert et le pigeon à cou rouge, marque une troisième année de frustration. Mais la bataille n’est pas perdue : il faut faire le job et lancer un appel à la solidarité.

Les fédérations de chasse ne comptent pas baisser les bras. Si la justice a invalidé les arrêtés locaux pour cause de compétence, cette situation contraste avec la récente victoire des chasseurs devant le Conseil d’État en métropole. Preuve qu’un cadre légal bien défendu peut tourner en faveur des chasseurs. Le combat juridique reste donc une voie à explorer.

L’heure est à l’union sacrée. Que les passionnés de métropole ou d’outre-mer se mobilisent ! Ces décisions judiciaires ne doivent pas passer inaperçues. La chasse, c’est une culture, une passion, un engagement responsable. Et chez Toutpourlahutte, on ne lâchera rien. L’union fait la force : sur le terrain comme devant les tribunaux !

La suspension en Guadeloupe, basée sur un vice formel répété depuis trois ans, viole les droits ancestraux des chasseurs. Face à l’indifférence métropolitaine, l’union fait la force ! Mobilisons-nous pour défendre notre passion : la chasse, c’est aussi un combat pour la liberté.

FAQ

Est-ce encore possible de pratiquer la chasse en Guadeloupe ?

La chasse reste autorisée en Guadeloupe, mais avec des restrictions drastiques. Depuis l’ordonnance du Tribunal administratif du 26 septembre 2025, 20 espèces d’oiseaux (limicoles, anatidés, et certains colombidés) sont interdites à la chasse jusqu’à nouvel ordre. Cette suspension, troisième du genre en trois ans, s’ajoute à une bataille juridique récurrente. Les chasseurs locaux, pourtant majoritairement respectueux des règles, dénoncent un « grignotage » de leurs droits. Pour le reste, la chasse reste possible dans les zones non sensibles et hors période de restriction, mais préparez-vous à faire face à des réglementations de plus en plus strictes.

Quels oiseaux sont désormais interdits à la chasse ?

La liste noire inclut des espèces emblématiques pour les chasseurs : le canard souchet, le canard chipeau, le canard colvert, mais aussi des limicoles comme le petit chevalier à pattes jaunes ou le chevalier semipalmé. Les pigeons à cou rouge et colombes à croissants sont également concernés, avec des arguments sur leur vulnérabilité. Ce blocage, basé sur un vice de forme juridique, frappe de plein fouet la saison des migrateurs. Résultat : une partie du patrimoine cynégétique antillais disparaît sur le papier, sans réel débat écologique préalable.

Quels oiseaux reste-t-il à chasser en Guadeloupe ?

Malgré la suspension, d’autres espèces restent théoriquement accessibles, comme le rat noir ou certains lapins, mais la situation est complexe. Les autorités locales, désormais dépossédées de leur pouvoir de décision, attendent des directives nationales. En pratique, les chasseurs guadeloupéens naviguent en eaux troubles : un décret interministériel, bloqué depuis 2024, devait clarifier les compétences mais reste en stand-by. Le message est clair : sans mobilisation nationale, le futur de la chasse outre-mer ressemble à une impasse. L’union fait la force, mais jusqu’à quand ?

Pourquoi les chasseurs s’attachent-ils à ces oiseaux ?

La chasse en Guadeloupe, c’est plus qu’un loisir : c’est une culture, un mode de gestion et parfois même une nécessité. Les canards et limicoles régulent les populations, évitent les dégâts agricoles et offrent une ressource alimentaire locale. Sans parler du rôle des chasseurs comme « observateurs du terrain », souvent plus au fait des réalités écologiques que des bureaux parisiens. Pourquoi chasser ? Parce que « faire le job » ici, c’est préserver l’équilibre fragile d’écosystèmes menacés… et sauver une tradition en péril.

Quelles périodes ou zones sont interdites pour la chasse ?

La suspension actuelle s’étend du 26 juillet au 4 janvier – la saison classique des migrateurs. Mais ce n’est pas tout : les zones humides, sites d’arrêt migratoire critiques, sont sous haute surveillance. Les chasseurs ne peuvent plus intervenir dans ces espaces sans risquer des sanctions lourdes (jusqu’à 150 000€ d’amende). Et si la métropole s’insurgeait face à une interdiction similaire pour le colvert en Camargue, ici, le silence est assourdissant. Une double peine pour des chasseurs « dans l’illégalité par défaut de cadre légal », selon leurs propres mots.

Y a-t-il des tensions sociales en lien avec cette interdiction ?

Les conflits ne sont pas que juridiques : ils divisent aussi le terrain. Si 92% des chasseurs guadeloupéens sont en règle selon l’OFB, un incident récent a fait débat. Un chasseur contrôlé avec des espèces protégées dans son congélateur (et même une carapace de tortue marine) a relancé la polémique. Mais réduire le débat à « bons vs méchants » serait simpliste. Derrière les chiffres, ce sont des communautés entières qui se sentent incomprises. « On nous prend pour des barbares, alors qu’on est les premiers à défendre la faune », témoigne un local. La colère couve, et le fossé s’élargit.

Peut-on légalement abattre les pies bavardes ?

La pie bavarde (ou pigeon biset) n’est pas concernée par cette suspension, mais attention : son statut est flou. Si elle cause des dégâts avérés, un arrêté préfectoral peut autoriser sa capture… à condition que la préfecture ait encore la main. Problème : avec la remise en cause de leur compétence, les dossiers s’accumulent. En attendant, les chasseurs restent dans le flou. « On pourrait peut-être les chasser, mais on n’ose plus : et si demain un juge annulait l’autorisation pour vice de forme ? » La paralysie guette.

La tourterelle turque est-elle encore chassable ?

Pour l’instant, la tourterelle turque n’est pas visée par la suspension actuelle, mais sa popularité monte en flèche. Pourquoi ? Parce qu’elle remplace les espèces perdues… jusqu’à ce que les anti-chasse s’y intéressent. Les fédérations locales appellent à la prudence : « Pas question de provoquer une nouvelle vague d’opposition. Chassons responsable, mais pas dans l’illégalité. » Un équilibre précaire, entre légitimité écologique et pression juridique.

Où les chasseurs sont-ils bloqués par la loi ?

Les zones humides, sanctuaires de la biodiversité, sont désormais des « no go zone » pour les chasseurs. Les marais de Port-Louis, lieux de prédilection pour les canards, sont sous haute surveillance après un contrôle qui a déclenché la dernière vaguete. En pratique, même les espèces non interdites restent difficiles à approcher sans risquer des accusations de dérangement de l’écosystème. Et avec le projet de décret bloqué, les chasseurs locaux se sentent isolés. « Ici, on n’est plus sur le terrain, on est sur la sellette », résume un guide cynégétique. L’outre-mer déchire, et personne ne semble vouloir recoudre.

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