L’essentiel à retenir : La FNC réforme l’indemnisation des dégâts de gibier pour un partage équitable. Le sanglier, cause de 90% des dégâts, coûte 90M€ annuels aux chasseurs. Grâce à l’accord 2023 et 80M€ de l’État, l’objectif est une réduction de 20 à 30% des dégâts en 3 ans. Une avancée pour une chasse durable, adaptée aux défis contemporains.
Vous en avez marre que les dégâts de gibier vous coûtent cher, alors que la pression sur les chasseurs s’intensifie ? La FNC lance la réforme du système d’indemnisation des dégâts de gibier, un chantier historique pour un modèle plus juste et partagé. Avec 90 millions d’euros par an, les chasseurs paient seuls un fardeau devenu insoutenable. Découvrez comment cette réforme, née de l’accord 2023, redistribue les responsabilités entre chasseurs, agriculteurs et État, via des outils concrets (période de chasse prolongée, fonds national) pour réduire durablement les dégâts et équilibrer les coûts.
- Dégâts de gibier : la FNC lance le chantier d’une réforme historique
- Pourquoi une réforme est devenue indispensable
- Les premières avancées : l’accord de 2023 et la « boîte à outils sanglier »
- Vers un nouveau modèle : le projet de réforme pour un partage équitable
- Chasseurs, acteurs du changement : notre rôle sur le terrain
- Un chantier d’avenir pour la chasse française
Dégâts de gibier : la FNC lance le chantier d’une réforme historique
Amis chasseurs, un dossier brûlant est sur la table et concerne chacun d’entre nous. La Fédération Nationale des Chasseurs (FNC) vient d’annoncer officiellement que la réforme du système d’indemnisation des dégâts de gibier devient sa priorité absolue pour la saison 2025-2026. Un engagement fort pour moderniser un dispositif vieillissant et apaiser les tensions entre monde agricole et chasseurs.
Le système actuel, en place depuis plus de 50 ans, montre ses limites. Chaque année, les chasseurs paient près de 90 millions d’euros pour compenser les dégâts causés par le gibier, avec une explosion des demandes d’indemnisation. La FNC agit en chef de file pour défendre une solution équitable, durable et réaliste sur le terrain. L’enjeu est clair : responsabiliser l’ensemble des acteurs impliqués dans la gestion de la faune sauvage, au-delà des seuls chasseurs. Cette réforme s’inscrit dans la lignée des accords de 2023 et des mesures expérimentées l’an dernier pour mieux contrôler les populations de sangliers.
Pourquoi une réforme est devenue indispensable
Un système à bout de souffle
Le système actuel d’indemnisation des dégâts de gibier coûte 90 millions d’euros annuels, financés quasi-exclusivement par les fédérations départementales des chasseurs (FDC). Or, le nombre de chasseurs a chuté de 30% en 30 ans, multipliant par 5 le coût moyen par pratiquant. Ce déséquilibre s’accentue alors que les dossiers de dégâts ont bondi de 40% depuis 2014-2015, avec plus de 52 500 dossiers traités en 2019-2020. La pression financière s’intensifie dans un contexte où les indemnités versées aux agriculteurs ont été multipliées par 10 en 45 ans, sans compensation équivalente pour les chasseurs.
Le système actuel est jugé inéquitable, inefficace et ruineux, ayant atteint ses limites. Il est temps d’agir pour un partage équitable des responsabilités et des coûts.
Le sanglier, au cœur du problème
Le sanglier concentre 90% des dégâts, accentués par des facteurs comme les 30% du territoire métropolitain non chassés, devenus des réservoirs de prolifération. Ces zones, souvent en périphérie urbaine ou dans des espaces protégés, offrent un refuge idéal à une population galopante. Le réchauffement climatique et l’abondance de nourriture dans les cultures agricoles exacerbent encore la situation, rendant la gestion du gibier de plus en plus complexe.
Les chasseurs ne peuvent plus porter seuls ce fardeau. La FNC insiste : il faut responsabiliser l’État, les agriculteurs et les chasseurs. Des mesures concrètes, comme l’extension de la période de chasse en avril-mai ou l’usage de chevrotine dans certains départements, montrent que des ajustements sont possibles. Mais une réforme ambitieuse est cruciale pour redistribuer équitablement coûts et responsabilités, notamment via une participation obligatoire de l’État ou des aides aux agriculteurs pratiquant des mesures de prévention.
Les premières avancées : l’accord de 2023 et la « boîte à outils sanglier »
Un accord pour réduire les dégâts
Le 1er mars 2023, la Fédération Nationale des Chasseurs (FNC) signait un accord historique avec les représentants agricoles et l’État. Son objectif : réduire les dégâts de sanglier de 20 à 30 % d’ici 2026. Ce fauve représente 85 % des indemnisations, un fardeau accru par la baisse de 30 % des chasseurs en 30 ans, tandis que les dommages ont été multipliés par 10 en 45 ans.
L’État s’engage à hauteur de 80 millions d’euros sur trois ans (20 M€ pour 2022, 25 M€ en 2023, 20 M€ en 2024, 15 M€ en 2025) pour moderniser les outils de gestion et compenser les surcoûts liés à la guerre en Ukraine. Cette somme prouve que la FNC obtient des résultats concrets pour ses adhérents, souvent confrontés à des défis budgétaires.
Des outils concrets pour les chasseurs
Pour lutter contre la surpopulation de sangliers, la « boîte à outils sanglier » propose des solutions testées sur le terrain. Ces mesures, intégrées au décret du 30 décembre 2023, renforcent les capacités de régulation. Cet accord décisif marque un tournant dans la gestion cynégétique, avec un cadre juridique clair.
- Chasse prolongée d’avril à mai, sous autorisation préfectorale, pour protéger les semis à l’approche ou à l’affût
- Utilisation de chevrotine autorisée dans 38 départements à fort couvert végétal ou zones péri-urbaines
- Tir à poste fixe autour des parcelles en récolte ou sur appât, pour agir en conditions maîtrisées
- Agrainage dissuasif encadré : 50 kg/100 ha/semaine maximum, limité à 2 jours/semaine, suspendu du 15 février au 31 mars sauf dérogation de la CDCFS
Ces outils, éprouvés depuis 2019, offrent un cadre juridique clair pour des actions locales efficaces. La réforme étend les responsabilités entre chasseurs, agriculteurs et pouvoirs publics, prouvant que la FNC, grâce à son expertise, poursuit sa démarche pour une gestion durable de la faune. Une évolution saluée par les acteurs du terrain, alors que la Cour des comptes préconise une participation financière partagée entre les acteurs concernés.
Vers un nouveau modèle : le projet de réforme pour un partage équitable
Mettre fin au financement exclusif par les chasseurs
Le système d’indemnisation des dégâts de gibier, en place depuis 1968, repose sur les chasseurs avec une facture annuelle de 90 millions d’euros. La population de sangliers, responsable de 90 % des dégâts, augmente, tandis que les chasseurs diminuent de 30 % en 30 ans. Résultat : la charge par chasseur a quintuplé. Le réchauffement climatique et les ressources alimentaires dans les cultures agricoles accentuent ce déséquilibre.
La Fédération Nationale des Chasseurs (FNC) et les agriculteurs constatent un modèle intenable. Comment accepter que 30 % du territoire non chassé bénéficie d’un gibier non régulé, laissant les chasseurs assumer des coûts colossaux ? La réforme 2025-2026 vise à repartir ces responsabilités entre acteurs ruraux.
Les pistes pour un système plus juste
Pour répartir équitablement les coûts, la réforme prévoit un fonds national financé par l’État, les chasseurs et d’autres acteurs agricoles. Cette approche répond à l’appel de la Cour des comptes et de la FNC. Les accords de 2023 ont testé des mesures concrètes : extension de la chasse au sanglier en avril-mai, usage de la chevrotine dans des zones sensibles, et agrainage dissuasif encadré. L’objectif est une réduction des dégâts de 20 à 30 % d’ici 2026.
Aspect | Système actuel | Système proposé |
---|---|---|
Financement principal | Quasi-totalité par les Fédérations de Chasseurs | Partagé : État, Chasseurs, et autres acteurs |
Rôle de l’État | Limité, soutien ponctuel | Contributeur majeur au fonds national |
Rôle des agriculteurs | Principalement bénéficiaires des indemnisations | Contribution possible, modulée selon les efforts de prévention |
Gestion | Géré par les Fédérations Départementales | Géré par un fonds national pour une meilleure répartition |
Les discussions s’articulent autour d’une proposition de loi à l’Assemblée, qui pourrait obliger l’État à financer une partie du fonds pour garantir l’équilibre des territoires ruraux.
Chasseurs, acteurs du changement : notre rôle sur le terrain
Être un chasseur responsable et engagé
La réforme du système d’indemnisation des dégâts de gibier ouvre une opportunité unique pour renforcer l’image du chasseur responsable. Les chasseurs, souvent perçus comme des gestionnaires de la faune, doivent jouer un rôle actif dans cette transition. Duck Hunter, marque conçue par des passionnés pour des passionnés, soutient cette évolution. En rééquilibrant les responsabilités entre chasseurs, agriculteurs et pouvoirs publics, la réforme permettra de mieux répondre aux attentes des attentes des territoires.
Cette initiative s’aligne avec la philosophie de Duck Hunter : des produits spécialement conçus pour faciliter la régulation du gibier. En écoutant les retours des utilisateurs, la marque propose des équipements fiables pour agir efficacement sur le terrain.
Un chantier d’avenir pour la chasse française
La réforme du système d’indemnisation des dégâts de gibier s’impose comme une priorité. Avec des populations de sangliers multipliées par 20 en 45 ans et un nombre de chasseurs en chute de 30 % sur trois décennies, le coût moyen par chasseur a quintuplé. La FNC, soutenue par 80 millions d’euros d’État depuis 2023, a introduit une « boîte à outils » (extension de la chasse au sanglier, agrainage encadré) pour une gestion partagée entre chasseurs, agriculteurs et pouvoirs publics.
Ce dossier révèle l’unité retrouvée entre monde agricole et chasseurs, tous deux ancrés dans la ruralité. La FNC, via des partenariats (RTE, SNCF Réseau) pour préserver les haies, incarne une chasse moderne. Une approche solidaire, entre tradition et adaptation aux enjeux actuels.
La réforme de l’indemnisation des dégâts de gibier, une réforme historique pour remplacer un système insoutenable. La FNC et l’État mobilisés pour une gestion durable. Engagement collectif pour mesures concrètes et partage des responsabilités, préserver l’avenir de la chasse en France.
FAQ
Quel est le problème avec le système d’indemnisation actuel ?
Le système actuel, c’est clair, il est plus que jamais dépassé. On le sait tous : les chasseurs assument à 100% un coût qui explose. 90 millions d’euros par an, c’est énorme ! Et pendant ce temps, les chasseurs se font plus rares (30% de moins en 30 ans). Résultat : chaque chasseur paie 5 fois plus qu’avant. Le sanglier, responsable de 90% des dégâts, profite d’un environnement qui l’aide à proliférer (cultures, climat). Sans compter qu’un tiers du territoire n’est pas chassé, ce qui aggrave tout.
Quelles avancées concrètes la FNC a-t-elle obtenues en 2023 ?
La FNC, c’est pas juste un lobby, c’est l’interlocuteur incontournable. En 2023, elle a signé un vrai tournant avec l’État et les agriculteurs. 80 millions d’euros de soutien financier pour les fédérations, c’est du concret. L’accord, cet accord décisif, permet d’étendre la chasse au sanglier jusqu’en mai, d’utiliser la chevrotine dans certains départements, et de simplifier les démarches d’indemnisation. L’objectif : réduire les dégâts de 30% en 3 ans, c’est le minimum.
Quels outils nouveaux sont disponibles pour gérer les dégâts de sanglier ?
La « boîte à outils sanglier », c’est l’artillerie lourde pour les chasseurs. Extension de la saison jusqu’en mai (sur autorisation), chevrotine autorisée dans les zones denses, tir à poste fixe autour des récoltes… Et l’agrainage dissuasif encadré, c’est pas juste un détail, c’est un vrai levier pour repousser les troupeaux. Avec Duck Hunter, on sait qu’un bon fourreau camo pour fusil de chasse c’est essentiel pour ces interventions nocturnes, mais ces outils réglementaires, c’est la base pour agir efficacement.
Comment le financement va-t-il changer avec la réforme proposée ?
Le but, c’est clair : fini le « on paye tous pour les autres ». Actuellement, les chasseurs assument 80 millions d’euros annuels, c’est trop. La réforme prévoit un fonds national où l’État, les agriculteurs et les chasseurs partagent les coûts. Les agriculteurs, qui bénéficient aujourd’hui des indemnisations, pourraient contribuer selon leurs efforts de prévention. L’État, qui a longtemps été spectateur, devient un acteur majeur. C’est du partage équitable, pas juste un transfert de charges. Et Duck Hunter, c’est la marque qui répond à vos attentes avec des produits spécialement conçus pour vos missions de régulation.
Quel rôle les chasseurs doivent jouer dans cette réforme ?
Les chasseurs, c’est pas juste des tireurs, c’est des gestionnaires de la faune. La réforme, c’est l’occasion de le montrer. Être engagé, c’est accepter ces nouvelles règles pour un système plus juste. Et sur le terrain, c’est aussi être équipé comme il faut. Parce que la réforme, c’est pas juste un texte, c’est un engagement sur le terrain, avec le bon équipement.